Bonjour à tous,
J'arrive jusqu'ici au terme d'un véritable parcours du combattant !
Mon fils a commencé à avoir des problème de socialisatiopn à l'entrée en primaire.
Il se faisant moquer de lui, il n'allait pas bien.
Nous avons vu un premier psy quand il avait 7 ans.
Comme son père a toujours été absent de sa vie, on a eu tendance (que cela soit les praticiens ou moi-même) à associer le mal-être de mon garçon à cela.
De plus comme il avait un problème de poids, ça n'était pas facile pour lui.
Mon fils a toujours été angoissé, très intelligent, ayant un vocabulaire anormalement châtié, ne disant jamais un gros mot.
Extrèmement sensible, se plaignant beaucoup de tout et de rien (état d'esprit avec une grande tendance au négatif...)
Après ce premier passage chez le psy, ça a été mieux, le psy m'a dit qu'il exprimait très bien son mal être et ses angoisses.
Arrivé au collège, ça a été l'enfer...moqueries, isolement...dépression.
Re-Psy, cette fois ça a duré un bon moment.
Il était trop accroché à moi, et n'acceptait pas mon nouveau compagnon.
Crises d'angoisses, peur de la mort, allucinations, il nous a tout fait.
Jusqu'en fin de troisième ou les choses se sont calmées.
Il avait de petits rituels, mais rien d'inquiètant.
En 2010, j'ai refait ma vie, et mon conjoint est venu vivre avec nous. Le petit l'a relativement bien pris.
10 mois plus tard, ce sont ses filles (3) qui ont débarqué à la maison, arrivant du Mexique, et de manière totalement impromptue.
Pour mon fils ça a été un choc terrible. Il allait devoir me partager...
Il s'est très bien entendu avec les filles, mais dans les mois qui ont suivi, les choses se sont dégradées au niveau de ce que j'appellais ses "rituels".
C'est devenu des tocs envahissants, mais tellement que le gamin ne faisait plus que cela toute la journée, et une bonne partie de la nuit.
J'ai consulté plusieurs spécialistes qui n'ont pas su faire le nécessaire.
J'ai finit par avoir un rendez-vous à la Pitié Salpétrière, avec un spécialiste des tocs, et du diagnostique.
On a mis mon fils sous médicament, mais les effets de ces derniers étaient trop faibles par rapport à ce que l'on escompte d'un tel traitement.
Donc, bilans après bilans (prèsque un an en tout...) le diagnostique est tombé : syndrôme d'Asperger.
Entre temps, mon fils qui a toujours été brillant à l'école, avait perdu son année ou prèsque car il ne parviens plus à écrire ni à lire (il est en première littéraire...)
Ses tocs sont des tocs de rumination intellectuelle et de répétition.
Il a commencé une TCC avec une psychologue spécialisée en ville (60 euros la séance non remboursée...) depuis deux mois, on l'y emmène une fois par semaine.
Il a perdu toute autonomie, même s'il y a quand même eu quelques améliorations ces derniers temps car il parvient à nouveau à l'habiller seul et à réussi deux fois à se doucher sans mon aide.
Nous passons notre temps à lui dire que le côté scolaire est secondaire, mais il ne supporte pas l'échec et ça le ronge.
Désormais, il a des amis, en effet, au lycée, les choses se passent bien socialement, même s'il subit encore des moqueries du fait de certaines attitudes étranges que lui font avoir ses tocs...il reste bloqué parfois et ne peut plus avancer, il retourne en arrière, il tourne en rond...ça a finit par se remarquer, même s'il fait out pour cacher son problème.
Moi, je me suis renseignée toute seul sur Asperger, parce que le diagnostique m'a été asséné par écrit, et par le biais du certificat médical destiné à la maison du handicap, laissé pour moi à l''accueil de l'hopital...un peu raide !
Aujourd'hui, on attends qu'il ait terminé son bilan orthophonique pour voir s'il aura oui ou non besoin de rééducation, mais il est probable que non. Dans ce cas, nous l'inscrirons directement pour une thérapie de groupe.
Voilà toute l'histoire.
Le PAI n'est pas encore mis en place à son lycée car le médecin qui a fait le certificat pour la MDPH ne l'a pas bien remplit, il me faut donc tout reprendre à zéro.
Nous avons rendez-vous avec un nouveau psychiatre (le centre de diagnostique de la pitié salpétrière ne nous reçois plus puisque le diagnostique est fait...) au mois de mai, avec pour objectif de refaire le certificat destiné à la MDPH, d'adapter le traitement médicamenteux, et à la suite de cela, de mettre un place un PAI avec son lycée, demander un tiers temps aux examens (bac français dans très peu de temps...) et faire enfin partir le signalement à la MDPH afin d'avoir une prise en charge partielle etc...
Mon fils vie actuellement chez mes parents à 100m de chez moi, je le vois tous les jours, mais ses rapports sont devenus impossibles avec mon conjoint. Il faut dire que mon garçon est plus ou moins manipulateur, et on ne sait plus parfois ce qui relève du syndrôme,ou de la volonté de m'accaparer...
Il est parait-il en plein complexe d'Oedipe à 16 ans;..cette séparation physique était donc indispensable pour son développement, il faut qu'il comprenne qu'il doit se détacher de moi.
Tout cela est peut-être un peu confus,mais j'ai écrit d'un seul trait.
Comment faire pour l'aider concrètement, sans m'énerver, sans le culpabiliser...j'avance à petit pas et tout cela me parrait tellement compliqué.
Merci de m'avoir lue.