
je suis terrorisées à l'avance pour tout ce qu'il ne me permettra pas d'assumer, les rendez-vous, les mauvais jours, le manque de concentration lors d'imprévus, et... je le déteste ce cerveau , je le hais
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!! et pis



Steph a écrit :peut-être les gens qui sont passés par là ne savaient simplement pas quoi dire ? je te trouve dur dans tes jugements Florent. Certains n'ont pas notre facilité de communication (écrite du moins...)
Pilgrim a écrit :Steph a écrit :peut-être les gens qui sont passés par là ne savaient simplement pas quoi dire ? je te trouve dur dans tes jugements Florent. Certains n'ont pas notre facilité de communication (écrite du moins...)
Ou tout simplement pas assez d'empathie pour être capable de répondre autre chose qu'une banalité qui sonnera de toute façon creux...
les difficultés pour moi résident dans le fait que je dépends financièrement de Services qui régissent leur critères d'attribution d'aide selon des codes précis, simple théoriquement, mais dont il est pour moi impossible d'en garantir le respect
ceci par ce que si par exemple, mes enfants sont malades, je vais complètement oublier les r-v même dix fois à la suite.
je ne sais pas quoi entreprendre pour me faire donner garantie du respect de mes obligations.
je sais ce que j'aime, ce qui me rend heureuse, je sais comment je fonctionne, simplement je ne puis avoir l'honneur d'accéder à ce que je sais de moi, de mon fonctionnement, de ce que j'aime... cela me donne envie de mourir, pour que ce constat insuportable cesse...
je ne sais pas quand mon cerveau va me lâcher, quand vais-je avoir une absence? quand vais-je vivre une surcharge sensorielle qui m'invitera à m'asseoir 30 min sur un banc et à compter les voitures par certaines catégories?
quand vais-je comprendre directement ce que je j'entends, quand vais-je avoir le mécanisme de décoder ce que j'ai enregistré simplement lors d'un r-v?
vivre parmi les autres me parait justement impossible, et c'est à cause de ce fait que c'est si dur
c'est par ce que je ne trouve pas de solution à cette intéressante réflexion sur l'intégration que je sens mon envie de vivre... littéralement s'épuisée.
j'ai une vie à vivre ; et si me mêlais de m'aimer telle que je suis, ce cerveau hoquetant, il va sans dire que le monde se chargerait purement et simplement de me déposséder de mon autonomie, de ma liberté...
je n'ai pas de famille, au sens de personnes qui puissent me prendre en charge si je défaille, je suis sincèrement seule, et qui plus est maman célibataire.
c'est parce que je souffre du rejet de la société(quel qu'en soit sa forme) que je déteste ce cerveau.
j'aime la vie, mes jumeaux, suis pleine d'énergie, il y a une incompatibilité "grangrènante" , je crois que la société me considère littéralement comme un parasite.
c'est à cause de cerveau de m****
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