Je me trouve actuellement dans une situation assez délicate à mon sens...
Voilà près de 10 mois que j'ai vraiment appris ce qu'était le syndrome d'Asperger et que je m'y suis instantanément identifié non sans bouleversement ; quelques mois plus tard, je prenais rendez-vous auprès du centre spécialisé de ma région afin d'entamer une procédure de diagnostic qui, selon la psychologue que j'ai eu au téléphone, ne débuterait qu'au deuxième trimestre de 2013 (nous y sommes donc bientôt).
Or, tandis que cette personne m'expliquait quelque peu le déroulement dudit diagnostic et me posait l'une ou l'autre question sur ma situation actuelle, elle m'a d'emblée demandé si j'avais déjà eu l'occasion de passer un test d'intelligence auparavant ; devant mon « euh, non » un peu perplexe, elle m'a annoncé que le diagnostic commencerait par un bilan de cet ordre.
Depuis lors, je me suis avant tout concentré sur le SA, notamment par le biais de quelques lectures, ainsi que de nombreux témoignages (notamment via ce forum). Toutefois, il y a quelques semaines, j'ai repensé à ce test que j'allais devoir passer et je me suis interrogé sur son utilité et son influence ; en me penchant sur la question, je me suis, par ailleurs, peu à peu intéressé à la condition de « zèbre » et j'ai entrepris peu ou prou les mêmes démarches que pour Asperger auparavant.
Deuxième choc : non seulement je me retrouvais de nouveau tout à fait dans les caractéristiques plusieurs fois évoquées, même les plus spécifiques, mais je remarquais également certaines analogies par rapport à mon comportement, que je n'avais pas spécialement retrouvées avec précision en me penchant sur le SA ; à l'inverse, je n'ai pas forcément retrouvé dans les caractéristiques de la douance, certains traits qui m'ont tant parlé lors de mes recherches sur le SA (en bref, si je me retrouve pleinement dans les caractéristiques communes, je constate chez moi certaines caractéristiques très spécifiques à un tableau par rapport à l'autre, lesquelles pourraient a priori sembler contradictoires...). j'ai également passé les pré-tests Mensa belges et français avec une assez bonne proportion de réponses correctes...
Vu ma situation un peu particulière, je me pose la question suivante : serait-il indiqué que je parle d'emblée de mes soupçons de douance à l'équipe qui va me prendre en charge ou serait-il préférable que je n'en dise rien, que je me contente de répondre à leurs questions et de passer leurs tests en ne risquant pas de fausser leur diagnostic et en me disant que ces personnes feront bien leur travail et qu'ils découvriront ce qui doit être découvert ?
J'avoue être un peu perdu...