TDAH et questionnements

Bonjour
J'ai des questionnements, autrement je ne serais pas ici.
Un petit résumé pour tenter de démêler.
Depuis toute petite je vis de l'anxiété généralisée; j'ai eu une bonne passe d'agoraphobie, je faisait tout pour éviter l'école et autres sorties. Constamment en état de panique et en crise de panique, à 8 ans je n'aimais pas du tout la vie, elle est trop terrorisante. J'ai donc aussi vécu beaucoup d'hypocondrie et socialement ce n'était pas du tout comme avec les autres enfants.
À l'adolescence ça c'est quelque peu replacé, je suis une jolie fille alors j'ai eu des amis. Sans toute fois correspondre au reste du groupe, j'ai réussis à me faire accepter. Pareil à l'age adulte, dans ma jeune vie d'adulte beaucoup de socialisation, 2 petits copains sérieux, l'air tout à fait "normale" sauf très inappropriée dans mes comportements sociaux (blagues et parfois tendance à la confrontation). À partir de 23 ans, les difficultés prennent le dessus, la pauvreté, précarité, toxicomanies et une forme de mélancolie qui m'a suivie longtemps. Je commence à m'intéresser à moi alors je me questionne. J'ai consulté pendant 1 ans et demi, avec un dégout du monde qui m'entoure, je devais passer par dessus cela. Je me sens différente des autres oui, depuis toujours, oui, mais la vie à été difficile aussi.
La consultation fait son travail de profondeur quand elle se termine alors je réussis à mettre des mots sur ce que je vis, je vais dans un groupe pour les troubles panique, session en groupe et rencontre individuelles. C'est 2 ans après que je commence à sentir que j'ai une emprise sur la crise de panique. Mais je découvre également (surtout mon employeur qui m'a dit d'aller consulter pour cela) que j'ai un TDAH. Ça explique l'impulsivité l'inattention et le manque de concentration. Pour ce qui est de l'hypersensibilité, elle est très forte depuis toute petite, pour moi c'est naturel. Alors maintenant je prend du ritalin, j'ai une emprise sur mes crises de paniques, je réussis à me concentrer plus un peu qu'avant. Je comprend que oui, j'ai bien un TDAH, malgré le fait qu'ils n'ont pas cherché très loin en faisant le diagnostic, pas de gros tests, système public saturé. Mon médecin me dit que mon hyper vigilance diminuera avec le Ritalin, je l'espère. Travailler, prendre la bus sont de gros défis pour moi. Me sentir comme dans un manège dans des endroits comme les centres d'achat, restaurants bondés c'est épuisant.
Socialement je ne suis pas au top. 2 personnes à ma connaissance m'ont cru autiste. L'une à cru cela dans mon enfance, (la blonde à mon père) sans trop savoir quel genre d'autisme puisse exister. Je ne l'ai pas requestionnée à ce sujet, l'enfance que j'ai eu à été très violente, des épreuves difficiles avec des deuils atroces.
L'autre, un ami, récemment ma demandé si je suis Asperger. Je ne sais pas sur quoi il se base, je l'ai questionné beaucoup à ce sujet en vain, il n'a pas trop répondu. Je ne sais donc pas le fil de sa pensée à ce sujet.
Alors je me suis renseignée, j'ai lu sur l'Asperger chez l'homme. J'en ai connu un, je ne m'identifie pas à ce type. Par contre, cette idée m'est restée en tête, le doute a persisté alors j'ai continuer à lire des trucs là dessus sur le net et j'ai découvert que la femme Asperger est assez différente de l'homme. Ça m'a bouleversée car les différences entre la description et moi sont l'exception. Mais encore, tout dépends de l'auteur du site, l'opinion, le type de test etc. Danger!
Alors sois je suis une neurotypique avec des traits Asperger, sois je suis Asperger. Tout dépends du site, de l'auteur et honnêtement certaines questions me devraient être approfondies, placées en contexte. Dans tout les cas je suis sur la ligne.
J'ai aussi parfois l'impression qu'il y a une mode malsaine à se prononcer Aspie, comme si c'était cool, encore là ça ouvre la porte à toute sorte d'auto-diagnostics. Danger!
Le danger de s'auto-diagnostiquer.
Si je suis Asperger, je lâche prise, je m'accepte dans mon incapacité à faire comme tout le monde. J'ai tout donné, en 10 ans, 20 emplois différents minimum, cheminement scolaire chaotique, endettement, tout est plus difficile pour moi que pour les autres, oubliez le permis de conduire je n'ai jamais eu ça. Si je suis Asperger, quand on me traitais d'attardée et de petite autiste ou de fuckée/bizarre, la fille qui se fout de tout, tout cela deviendra pour moi de l'ignorance, un truc moins blessant, un truc très triste pour ceux qui m'ont persécutée.
Si je suis neurotypique, je suis une mésadaptée totale, encore en choc post-traumatique, un "esti" de cas. TDAH avec TAG, passes de phobies sociale, crises de panique, un peu de TOC, accroc à l'internet. Le cerveau brisée par la vie, l'impression constante qu'il me reste peu de temps à vivre parce que la vie est intense, que je suis fragile.
Vous allez me dire d'aller consulter, je le sais, il faut que j'y retourne, mais c'est difficile et souffrant. Je post ici pour trouver des réponses, des opinions, je sais que rien ne vaut une réel consultation mais je veux savoir ce qui se passe avec moi, posez moi toutes les questions que vous voulez, je serai honnête. Je vois une travailleuse sociale, mon médecin me suis de près (Ritalin) et j'ai toujours été chercher l'aide dont j'ai besoin lorsque je suis en détresse, je fais attention à moi. Je ne suis pas suicidaire. Par contre, dites moi ce qui vous passe par la tête à mon sujet, je veux faire un peu de sens.
Merci de l'intérêt.
J'ai des questionnements, autrement je ne serais pas ici.
Un petit résumé pour tenter de démêler.
Depuis toute petite je vis de l'anxiété généralisée; j'ai eu une bonne passe d'agoraphobie, je faisait tout pour éviter l'école et autres sorties. Constamment en état de panique et en crise de panique, à 8 ans je n'aimais pas du tout la vie, elle est trop terrorisante. J'ai donc aussi vécu beaucoup d'hypocondrie et socialement ce n'était pas du tout comme avec les autres enfants.
À l'adolescence ça c'est quelque peu replacé, je suis une jolie fille alors j'ai eu des amis. Sans toute fois correspondre au reste du groupe, j'ai réussis à me faire accepter. Pareil à l'age adulte, dans ma jeune vie d'adulte beaucoup de socialisation, 2 petits copains sérieux, l'air tout à fait "normale" sauf très inappropriée dans mes comportements sociaux (blagues et parfois tendance à la confrontation). À partir de 23 ans, les difficultés prennent le dessus, la pauvreté, précarité, toxicomanies et une forme de mélancolie qui m'a suivie longtemps. Je commence à m'intéresser à moi alors je me questionne. J'ai consulté pendant 1 ans et demi, avec un dégout du monde qui m'entoure, je devais passer par dessus cela. Je me sens différente des autres oui, depuis toujours, oui, mais la vie à été difficile aussi.
La consultation fait son travail de profondeur quand elle se termine alors je réussis à mettre des mots sur ce que je vis, je vais dans un groupe pour les troubles panique, session en groupe et rencontre individuelles. C'est 2 ans après que je commence à sentir que j'ai une emprise sur la crise de panique. Mais je découvre également (surtout mon employeur qui m'a dit d'aller consulter pour cela) que j'ai un TDAH. Ça explique l'impulsivité l'inattention et le manque de concentration. Pour ce qui est de l'hypersensibilité, elle est très forte depuis toute petite, pour moi c'est naturel. Alors maintenant je prend du ritalin, j'ai une emprise sur mes crises de paniques, je réussis à me concentrer plus un peu qu'avant. Je comprend que oui, j'ai bien un TDAH, malgré le fait qu'ils n'ont pas cherché très loin en faisant le diagnostic, pas de gros tests, système public saturé. Mon médecin me dit que mon hyper vigilance diminuera avec le Ritalin, je l'espère. Travailler, prendre la bus sont de gros défis pour moi. Me sentir comme dans un manège dans des endroits comme les centres d'achat, restaurants bondés c'est épuisant.
Socialement je ne suis pas au top. 2 personnes à ma connaissance m'ont cru autiste. L'une à cru cela dans mon enfance, (la blonde à mon père) sans trop savoir quel genre d'autisme puisse exister. Je ne l'ai pas requestionnée à ce sujet, l'enfance que j'ai eu à été très violente, des épreuves difficiles avec des deuils atroces.
L'autre, un ami, récemment ma demandé si je suis Asperger. Je ne sais pas sur quoi il se base, je l'ai questionné beaucoup à ce sujet en vain, il n'a pas trop répondu. Je ne sais donc pas le fil de sa pensée à ce sujet.
Alors je me suis renseignée, j'ai lu sur l'Asperger chez l'homme. J'en ai connu un, je ne m'identifie pas à ce type. Par contre, cette idée m'est restée en tête, le doute a persisté alors j'ai continuer à lire des trucs là dessus sur le net et j'ai découvert que la femme Asperger est assez différente de l'homme. Ça m'a bouleversée car les différences entre la description et moi sont l'exception. Mais encore, tout dépends de l'auteur du site, l'opinion, le type de test etc. Danger!
Alors sois je suis une neurotypique avec des traits Asperger, sois je suis Asperger. Tout dépends du site, de l'auteur et honnêtement certaines questions me devraient être approfondies, placées en contexte. Dans tout les cas je suis sur la ligne.
J'ai aussi parfois l'impression qu'il y a une mode malsaine à se prononcer Aspie, comme si c'était cool, encore là ça ouvre la porte à toute sorte d'auto-diagnostics. Danger!
Le danger de s'auto-diagnostiquer.
Si je suis Asperger, je lâche prise, je m'accepte dans mon incapacité à faire comme tout le monde. J'ai tout donné, en 10 ans, 20 emplois différents minimum, cheminement scolaire chaotique, endettement, tout est plus difficile pour moi que pour les autres, oubliez le permis de conduire je n'ai jamais eu ça. Si je suis Asperger, quand on me traitais d'attardée et de petite autiste ou de fuckée/bizarre, la fille qui se fout de tout, tout cela deviendra pour moi de l'ignorance, un truc moins blessant, un truc très triste pour ceux qui m'ont persécutée.
Si je suis neurotypique, je suis une mésadaptée totale, encore en choc post-traumatique, un "esti" de cas. TDAH avec TAG, passes de phobies sociale, crises de panique, un peu de TOC, accroc à l'internet. Le cerveau brisée par la vie, l'impression constante qu'il me reste peu de temps à vivre parce que la vie est intense, que je suis fragile.
Vous allez me dire d'aller consulter, je le sais, il faut que j'y retourne, mais c'est difficile et souffrant. Je post ici pour trouver des réponses, des opinions, je sais que rien ne vaut une réel consultation mais je veux savoir ce qui se passe avec moi, posez moi toutes les questions que vous voulez, je serai honnête. Je vois une travailleuse sociale, mon médecin me suis de près (Ritalin) et j'ai toujours été chercher l'aide dont j'ai besoin lorsque je suis en détresse, je fais attention à moi. Je ne suis pas suicidaire. Par contre, dites moi ce qui vous passe par la tête à mon sujet, je veux faire un peu de sens.
Merci de l'intérêt.