Petit post après ma longue absence qui a dû se faire poser des questions à plus d'un vu mon état critique lors de mes derniers post sur ce forum.
Je tenais à vous tenir informer de mon évolution durant ces derniers mois, et vous dire que tout va bien. Je vais beaucoup mieux, après une hospitalisation volontaire en mars dernier, hospitalisation qui m'a permis de me remettre en question et en place, et de me reconstruire un socle de vie pour mes études que je devais reprendre dès Septembre. Après deux semaines d'hospitalisation (ne supportant qu'à petite dose le domaine médical sans péter une durite), je suis retournée chez moi, où j'ai préparé déménagement pour vivre désormais seule dans un studio dans ma ville d'étude. Je ne vis donc plus avec ma sœur, la compagnie me manque souvent, mais je profite de mon chat qui est mon soutien moral majeur quand je suis chez moi, à Lille.
J'ai donc repris les études, avec quelques coups de pieds au culs pour avancer, dès la rentrée de Septembre. Bien que je n’assiste au cours de manière périodique, j'ai passé pour la première fois toutes ma série d'examen, ce que je n'avais jamais fais les deux années précédentes. J'estime que c'est une avancée, mon combat n'est pas vain car je progresse, même si c'est lentement. Je mène mon combat tous les jours, me forçant à sortir, à parler, à rencontrer des gens, à me concentrer en cours, à socialiser, bref... Tous ce que j'évitais auparavant, je m'efforce de le faire pour aller mieux et combattre mon SA. On peut dire que depuis mars dernier, je n'ai pas connu de rechute assez importante pour retourner en hôpital. Je me sens donc libéré d'un poids et d'un stress, en voyant que je vais beaucoup mieux que les années précédentes, à la fois grâce aux médicaments, mais aussi grâce à mes efforts que je fournis un peu chaque jours, même si aux yeux de certains cela parait des efforts ridiculement petit, ils sont énormes à mes yeux.
Ma famille, surtout mon père, reconnaisse enfin mon SA, et l'accepte. Il m'aide dans toutes mes démarches administratives, et me permettent d'avancer plus vite dans tous cela. Sans eux et leurs compréhension que je n'avais pas avant cette année, je pense que j'aurais fortement rechuté encore et encore, comme une montagne russe sans fin. Mais aujourd'hui, je suis reconnu Asperger.
Car oui, je suis officiellement diagnostiqué par la MDPH en tant qu'Handicapée mentale, portant le Sydrôme d'Asperger. J'ai le droit à l'AAH, une aide médical mais je dois encore attendre pour avoir le droit au passeport Asperger par le CRA. Il faut encore 3 ans d'attente, malgré le papier de la MDPH me permettant de trouver du travail en tant qu'Handicapée. Enfin, des problèmes administratifs à régler encore, qui se régleront avec l'aide de mes parents qui me soutiennent dans mes épreuves.
J'ai fais la rencontre du service SAVS ensemble autrement. J'ai posté ma candidature à leurs aides, et je suis sur file d'attente. Dorénavant, j'aurais une aide d'une heure par semaine pour apprendre à m'entretenir, à entretenir mon budgets, à gérer mon logement, à socialiser, etc. C'est une avancée nouvelle dont je suis très contente, car je me sens moins seule et moins paumée dans un trou sans fin et sans fond.
Bien que ces derniers temps je sois dans un creux, où je repleure beaucoup et me lamente sur mon état de vie actuel et ce que je suis, je continue le combat et ne baisse pas les bras. Je ne compte pas retourner dans un hôpital psychiatrique d'aussitôt !
J'espère que vous allez bien, tous, Nouveaux et anciens. Notre communauté n'est pas très reconnu, mais nous existons et devons nous soutenir. C'est avec amour que je vous partage ce message de nouvelle, positive je trouve en grande majorité, et espère en avoir en retour de votre part.
Bisous.
Niamo.